(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris tient bon (+0,22%) et termine au contact des 5.780, deux heures après l'ouverture en baisse de Wall Street.

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Le S&P500 aligne une 6ème séance de baisse consécutive (-0,5%, ce n'est pas arrivé depuis très longtemps mais le terrain perdu reste globalement bien modeste) et une chute de -1,5% supplémentaire pour le Nasdaq, dans le sillage des semi-conducteurs.

Les opérateurs ne semblent même pas placer d'espoirs de le 'verbe magique' de Jerome Powell (le président de la Fed) qui s'exprime devant le Sénat américain cet après-midi: il affirme que la vaccination reste le facteur décisif dans la poursuite du rebond, lequel va prendre pas mal de temps (ce qui sous-tend un soutien de la FED au moins jusqu'au 1er trimestre 2022).

La confiance du consommateur aux Etats-Unis s'est améliorée plus fortement que prévu au mois de février, selon l'enquête mensuelle du Conference Board publiée mardi.

L'indice s'établi à 91,3 ce mois-ci contre 88,9 en janvier (89,3 en première estimation), dépassant le consensus de 91.

Si la composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle a bondi de 85,5 à 92 d'un mois à l'autre, celle des anticipations s'est en revanche détériorée, passant de 91,2 en janvier à 90,8 ce mois-ci.

Lynn Franco, la directrice de la recherche économique pour le ConfBoard, estime néanmoins que les consommateurs américains restent 'prudemment optimistes' pour les mois qui viennent.

Leurs projets de vacances, notamment à l'étranger par le transport aérien, se sont améliorés grâce au lancement des campagnes de vaccination, explique-t-elle dans un communiqué.

Les tensions sur le compartiment obligataire demeurent bien présentes ce mardi: elles constituent la principale source de préoccupation des investisseurs, même si un certain calme semblait s'être réinstallé après les propos de Christine Lagarde lundi, laquelle affirmait que la BCE suivait de près l'évolution des rendements à maturité longue.

Le rendement du Bund allemand à 10 ans se dégrade de nouveau (+4pts vers -0,305%) et c'est pire encore pour nos OAT (+4Pts à -0,045%) qui inscrit un pic depuis l'été dernier.

Les investisseurs avaient peu de chiffres à se mettre sous la dent, à part l'indice de confiance du consommateur américain qui a été publié à 16H ('Conf'board'). L'indice de confiance calculé par l'organisation patronale s'est établi à 91,3 ce mois-ci contre 88,9 en janvier (89,3 en première estimation) et un consensus le donnant à 91.

Le Dollar se redresse légèrement de +0,2% vers 1,215/E

Du coté des valeurs, Air France s'envole de +3%, Airbus de +3,2% après le calendrier d'un lent déconfinement de l'économie britannique d'ici le 21 juin (avec 3 à 4 mois de privations de vie sociale, pas de restaurant, des salles de spectacle avant le 17 mai): les réservations de sièges d'avions ont triplé en quelques heures.

Inversement, ST-Micro subit le contrecoup de la chute de -4,3% du Nasdaq en 48H et lâche -2,7%.

Total, au travers de sa filiale renouvelables en France Total Quadran, annonce faire entrer la Banque des Territoires et Crédit Agricole Assurances à hauteur de 50% au capital de deux portefeuilles de projets renouvelables.

Sanofi indique que la FDA des États-Unis a approuvé Libtayo pour le traitement de première ligne des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) au stade avancé dont 50% ou plus des cellules tumorales expriment la protéine PD-L1.

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