(CercleFinance.com) - Nouvelle séance des 4 'sorcières' plus que décevante avec presque 2% d'écart entre le plus haut du jour et la clôture (6.697/6.552).

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La Bourse de Paris cède finalement 0,8%, à 6.570 points, soit -1,3% en hebdo... et sur le trimestre écoulé, c'est un coup nul (6.568Pts le 18/06).

Les volumes ont été gonflés à 17H35 par 5MdsE d'arbitrages (avec la sortie d'Atos et l'entrée d'Eurofins) pour atteindre un montant de 8,5MdsE.

De son côté, l'Euro-Stoxx50 concède près de 1,2%, à 4121 points, avec une perte hebdomadaire de -1%.

Les indices US reculent de façon étagée avec -0,4% pour le Dow Jones, -0,6% pour le S&P500 (-0,4% hebdo) et -0,8% sur le Nasdaq.

Il faut souligner que les indicateurs publiés ces derniers jours n'ont pas offert davantage de visibilité aux investisseurs quant à l'évolution de la politique monétaire de la Réserve fédérale - qui réunira d'ailleurs son comité stratégique la semaine prochaine.

En réalité, les investisseurs sont tiraillés entre l'idée d'une croissance américaine qui pourrait ré-accélérer en septembre et l'annonce prochaine du ' tapering ' de la Fed si l'économie se redressait, analyse-t-on chez Aurel BGC.

Une interrogation qui s'ajoute aux craintes d'un éventuel ralentissement de l'activité causé par la propagation du variant Delta, problématique qui semble avoir été jusqu'ici ignorée par les marchés.

Quoi qu'il en soit, l'élan haussier du CAC semble bel et bien brisé et les stratèges de Danske Bank confirment que l'appétit pour le risque qui soutenait les marchés boursiers est incontestablement en train de se réduire.

'Cette constatation est conforme avec nos attentes pour le reste de l'année, avec la perte de vitesse des puissants éléments qui étaient à l'origine de la performance des marchés ces 16 derniers mois', explique la banque danoise.

Les investisseurs ont pris connaissance des chiffres définitifs de l'inflation en zone euro: le taux annuel est confirmé à 3,0% en août 2021, contre 2,2% en juillet, et celui de l'Union européenne à 3,2%, contre 2,5%, selon Eurostat.

Les taux annuels les plus faibles ont été observés à Malte (0,4%), en Grèce (1,2%) et au Portugal (1,3%) et les plus élevés ont quant à eux été enregistrés en Estonie, en Lituanie et en Pologne (à 5,0% respectivement).

Les plus fortes contributions au taux d'inflation annuel de la zone euro proviennent de l'énergie (+1,44 point de pourcentage, pp), suivis des biens industriels hors énergie (+0,65 pp) et de l'alimentation, alcool et tabac et des services (chacun +0,43 pp).

'Des tensions inflationnistes existent en Europe, mais elles sont nettement plus faibles qu'aux Etats-Unis', estiment ainsi les équipes d'Oddo BHF.

Aux Etats-Unis, les opérateurs ont pris connaissance de l'indice de confiance des consommateurs du Michigan, qui avait fortement chuté en août (vers 70,3) avec la vague du variant Delta et ressort à 71 contre 72 anticipé.

Dans l'actualité des valeurs françaises, le 'luxe' a dominé les autres secteurs avec Kering qui rebondit de +2,4%, Hermès de +1,4% et Pernod de +1,1%.

Renault Group annonce que des négociations en vue de conclure un accord social triennal (2022-2024) pour préparer son avenir en France, se sont ouvertes entre les organisations syndicales représentatives et la direction.

Carmat annonce avoir reçu l'accord final du comité de protection des patients (CPP Ile-de-France XI) pour l'utilisation de la version commerciale la plus récente de son coeur artificiel Aeson dans l'étude EFICAS en France.

Enfin, Wendel (+3,2%) a annoncé vendredi qu'IHS Holding, l'une de ses sociétés en portefeuille, avait déposé une demande en vue d'une introduction en Bourse aux Etats-Unis.

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