(CercleFinance.com) - Le Dollar s'est légèrement raffermi face à l'Euro (+0,1%) mais rien de très significatif à 48H du communiqué qui conclura la 1ère réunion de la Banque centrale américaine de 2022.

Si aucune annonce majeure n'est, à priori, attendue pour ce mois-ci, les économistes s'attendent à quatre hausses de taux de la part de la Fed à partir de la mi-mars, avec un tour de vis lors des 4 réunions suivantes, puis pour chacune de celles programmées en 2023.

Certains redoutent même que la FED entame son cycle en frappant fort, avec une hausse de +50Pts de base.

En dépit de ces perspectives de resserrement monétaire, les taux sur le marché obligataire ont tendance à refluer et le taux d'intérêt sur la dette américaine à 10 ans se détend 1,75% vers 1,72% par le jeu du 'risk off', bien en-dessous de ses plus hauts de la semaine passée (1,90%).

L'autre 'sujet chaud' ne semble pas avoir provoqué de remous majeurs sur le FOREX: le Dollar qui constitue un refuge traditionnel dans un contexte de tensions géopolitiques -comme celles qui montent en flèche au sujet de l'Ukraine- est resté étonnamment stable en ce lundi, vers 1,133/E (soit +0,1%).

Il gagne +0,2% face au franc suisse (à 0,9130) et au maximum +0,6% face à la Livre Sterling vers 1,3470.

A noter le net décrochage du Dollar australien contre toutes les devises (-0,9% face au billet vert à 0,7115).

D'autre part, le 1er chiffre US de la semaine est très décevant puisque la croissance de l'activité du secteur privé aux Etats-Unis ralentit très fortement (-6,2Pts) en janvier selon l'indice PMI composite d'IHS Markit.

Il ressort à 50,8 en estimation flash -un plus bas de 18 mois-, à comparer à 57 en donnée définitive pour le mois précédent.

Le secteur privé signale ainsi un ralentissement marqué de la croissance en ce début 2022 'sur fond de conditions de demande plus faibles, d'aggravation des perturbations de la chaîne d'approvisionnement et de pénuries de main d'oeuvre liée à la vague Omicron'.

Les investisseurs avaient pris connaissance ce matin d'une contraction de la croissance de l'activité dans le secteur privé de la zone euro en janvier du fait des répercussions entraînés par la rapide propagation du variant Omicron.

L'indice PMI 'flash composite' - qui mesure l'activité globale dans la zone euro - s'est replié de 53,3 vers 52,4 ce mois-ci, dans le sillage du secteur des services qui chute de près de -2Pts, de 53,1 vers 51,2 en janvier.

L'indice PMI 'flash' de l'industrie manufacturière dans la zone euro s'est en revanche redressé à 59 ce mois-ci, contre 58 en décembre

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