(CercleFinance.com) -La lourde rechute de Wall Street -inattendue à 48H de la fin du 1er semestre- aurait pu plomber le Dollar qui avait redressé la barre après son test des 1,06/E.

Le décrochage de -3% du Nasdaq, de -2% du S&P500 aurait pu signifier que des capitaux quittaient le marché US, en vue d'un rapatriement vers des pays étrangers (c'est la fin du trimestre) mais le Dollar n'a pas bronché et a conservé ses +0,5% de gains jusqu'en soirée (vers 1,0525/E).

Le Dollar Index finit même au plus haut ce soir à 104,5 (+0,55%).

L'Euro aurait aussi bien pu gagner du terrain ce mardi au lieu d'en perdre dès le début de la matinée: la BCE a pourtant déclaré ce matin vouloir aller 'aussi loin que nécessaire pour lutter contre l'inflation'.

Cette formulation est perçue comme un signe de volonté de freiner la demande via l'arme des taux, avec en filigrane le risque de voir nos économies basculer en récession.

C'est peut-être cette hypothèse qui a pesé sur l'Euro...

Le différentiel de rendement était clairement en faveur de l'Euro: nos OAT se tendent de +10Pts supplémentaires (+11Pts la veille) à 2,175% (retour sur les niveaux du 17 juin). Les Bunds rajoutent +9Pts (comme lundi) à 1,632%, alors que les T-Bonds n'ont ajouté que +1Pts à 3,198%.

Côté chiffres, la confiance des ménages français a diminué pour le sixième mois consécutif, vers 82 selon l'Insee, c'est à dire bien en-deçà de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2021).

Le chiffre de juin s'avère inférieur au consensus de 84 et l'indice de mai a en outre été révisé à la baisse, de 86 à 85.

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