(CercleFinance.com) - Le 'NFP' publié à 14H30 n'est pas du tout le chiffre espéré et ne va pas du tout dans le sens d'un arrêt imminent des hausses de taux, une anticipation qui porte les marchés depuis un record de 9 semaines de hausse consécutives.

Même après 100.000 créations d'emplois de plus que prévu, les investisseurs réagissent peu: les OAT se dégradent à la marge (+3,2pts vers 2,31%), les Bunds de +2,5Pts vers 1,85% et les BTP italiens de +4Pts vers 3,77%.

Aux Etats Unis, la réaction des marchés aux chiffres de l'emploi est négative mais pas de nature à invalider la tendance haussière la plus 'persistante' -ou inexorable- de l'histoire : les T-Bonds US ne se retendent pas plus de 5Pts à 3,565%.

Le Département du Travail a dévoilé un nombre de créations d'emplois légèrement supérieur aux 262.000 recensées en octobre : 263.000, c'est presque 100.000 de plus qu'anticipé.

Aucune preuve pour l'instant que le durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale commence à porter ses fruits en réduisant les tensions sur le marché du travail.

Le taux de chômage ressort inchangé à 3,7%, certains l'espéraient en hausse à 3,8%.

Les salaires horaires ont progressé de +0,6%, un chiffre 2 fois supérieur aux +0,3% anticipés : la spirale prix/salaires ne semble pas enrayée pour l'instant.

Ces chiffres trop 'robustes' ne vont toutefois pas remettre en cause le scénario d'un relèvement de taux limitée à 50 points de base après les propos allant dans ce sens tenus cette semaine par Jerome Powell, en revanche, les attentes de +50Pts lors de la réunion suivante (à 5,00%) vont être renforcées.

Les Gilts réalisent la plus mauvaise performance avec +6,5Pts vers 3,165% alors que le Royaume plonge dans la récession.

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