(CercleFinance.com) - La volatilité demeure assez élevée sur les marchés obligataires, notamment dos OAT qui se sont détendues jusque sous 0,12% ce lundi avant de finir inchangées à 0,166%.

Même scénario sur les Bunds qui en terminent à -0,1700% après s'être détendus jusque sous -0,2150% en tout début de séance (et de semaine).

Outre-Manche, les Gilts se stabilisent vers 0,77% après du tangage entre 0,723E ce matin et 0,7900% cet après-midi.

Outre Atlantique, la consolidation l'emporte avec des T-Bonds remontés de 1,4500 vers 1,4810 ce soir.

Le '5 ans' s'est montré le plus volatile avec des fluctuations entre 0,84 et 0,9250% (-0,900% ce soir).

Le '3 ans' connait les plus amples variations depuis mercredi 16/06, son rendement passant de 0,33 à 0,485% (+1,5Pt ce lundi... cela semble se calmer un peu).

Le '2 ans' a varié de 0,1650 à 0,2650% ce lundi matin, puis 0,255% ce soir (son plus haut rendement depuis le 12 avril 2020).

La correction s'est radicalisée mercredi soir, après la nette inflexion de la communication de la FED à l'issue de son FOMC.

Les marchés obligataires ont ensuite subi une vraie douche froide vendredi quand James Bullard - le président de la Réserve fédérale de Saint-Louis qui passe pour très 'colombe'- a évoqué une hausse deux taux 'dès l'année prochaine (et non plus 2023 ou 2024) s'il devenait nécessaire de contenir les pressions inflationnistes'.

De manière générale, les conditions financières restent accommodantes... mais elles le sont moins qu'il y a une semaine: les propos de James Bullard montrent que les choses peuvent très vite changer.

Cela dit, Jerome Powell pourrait adoucir ou relativiser les nouvelles 'orientations' en réaffirmant la conviction de la FED dans le caractère 'transitoire' de l'inflation, dans l'impératif de se 'hâter lentement' afin de ne pas casser la reprise.

Il existe 1.000 façon de communiquer pour repousser l'horizon d'une hausse de taux à 2023, voir mi-2023.

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