(CercleFinance.com) - La bourse de Paris remonte à l'équilibre (vers 7.030) mais reste très hésitante et oscille entre +0,2et -0,2% depuis l'heure du déjeuner.

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Le CAC40 reste soutenu par les 'utilities' avec Engie (+2,5%) ou Veolia (+1,5%).

Paris remonte un peu alors que Wall Street a quasiment effacé ses -0,4 à -0,5% initiaux : le Nasdaq est même repassé brièvement dans le vert avant de reperdre 0,2%, comme le S&P500.

Peu de réactions au 'PMI composite' US publié par S&P-Global : l'indice des directeurs d'achat des secteurs manufacturier et des services remonte à 46,6 contre 45 en décembre, au plus haut depuis 3 mois.

Dans le détail, le PMI des 'services' (tertiaire) est passé de 44,7 à 46,6 entre décembre et janvier (déjouant un consensus de 45). Le PMI du secteur manufacturier (industrie) remonte de 46,2 à 46,8 (contre 46 anticipé, c'est un plus haut depuis 2 mois).

L'indice parisien a profité ce matin (brève culmination sous 7.060Pts) des chiffres encourageants de l'indice PMI composite S&P Global de l'activité de la zone euro (estimation flash).

Celui-ci s'est redressé pour un troisième mois consécutif en janvier, à 50,2 contre 49,3 en décembre, repassant ainsi au-dessus de la barre de 50 du sans changement.

L'indice signale donc une modeste croissance du secteur privé de la zone euro, la première depuis juin 2022, grâce au secteur des services dont l'indice est remonté à 50,7, tandis que la production manufacturière (indice en hausse à 49) n'a que légèrement diminué.

Pour l'Hexagone, l'indicateur est un peu plus mitigé. L'indice PMI flash composite de l'activité globale en France, est passé de 49,1 en décembre 2022 à 49 en janvier, signalant ainsi une troisième baisse mensuelle consécutive de l'activité des entreprises du secteur privé français.

Les performances des fabricants ont continué de peser fortement sur celles de l'ensemble de l'économie, avec un nouveau recul de la production manufacturière, tandis que le secteur des services a affiché la plus forte baisse de son activité depuis mars 2021.

'La fragilité de la demande continue de peser sur les performances économiques françaises, le volume global des nouvelles affaires ayant de nouveau reculé en janvier', note Joe Hayes, senior economist à S&P Global Market Intelligence.

Le tableau est assez différent outre-Manche où l'indice d'activité S&P Global/CIPS du secteur privé en Grande-Bretagne a reculé en janvier vers 47,8 en janvier après 49,0 en décembre, soit la prévision la plus basse du consensus de Reuters auprès d'économistes.

Ce recul est mis sur le compte de la hausse des taux d'intérêt, des grèves à répétition et la faiblesse de la demande.

Par ailleurs, le bal des publications de résultats se poursuit aux Etats-Unis aujourd'hui avec les annonces de 3M, GE, Halliburton, Johnson & Johnson, Travelers et Verizon.

Halliburton a largement dépassé les attentes ainsi que 'J&J' mais '3M' déçoit, ainsi que Lockheed Martin.

Sur le front obligataire, une légère embellie se matérialise sur nos OAT (-4Pts à 2,615%), sur les Bunds (-2,5Pt à 2,176%) et sur les BTP italiens (-7Pts à 3,946%).

Outre-Atlantique, malgré la hausse du 'PMI Composite', les T-Bonds US se détendent de -3,5Pts à 3,484% et amplifient leur avance depuis 14H30.

Moyennant quoi, la parité Euro-Dollar est stable à 1,0870 (fourchette du jour: 1,0850/1,0900).

Dans l'actualité des sociétés françaises, Eurobio Scientific a annoncé hier soir avoir enregistré un chiffre d'affaires de 152,5 millions d'euros au cours de l'exercice 2022, une performance en baisse de 17% par rapport à 2021.

L'israélien CytoReason a annoncé hier soir la signature d'un accord de licence avec Sanofi portant sur l'utilisation de ses outils d'intelligence artificielle en vue de découvrir de nouveaux médicaments.

Technip Energies annonce avoir remporté, dans le cadre de son accord de long terme avec Aramco, un contrat pour la modernisation des infrastructures de récupération de soufre de la raffinerie d'Aramco à Riyad.

Enfin, dans un point sur son activité, Carmat annonce qu'il estime pouvoir atteindre une capacité de production de 500 prothèses en 2024 et de 1000 prothèses à l'horizon 2027, ainsi que son seuil de rentabilité d'ici cinq ans, en 2027.

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