(CercleFinance.com) - Intensification du conflit en Ukraine (pluie de missiles sur tout le territoire), tension des taux, chute de la Livre britannique (BoE en difficulté), rien n'y fait, la Bourse de Paris résiste et le CAC40 qui affichait -1% en milieu de matinée est revenu à l'équilibre, avec un recul d'environ -0,2% pour se situer aux alentours de 5855 points.

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Le principal enjeu de cette semaine, c'est le coup d'envoi à la saison des résultats de troisième trimestre aux Etats-Unis.

Divers grands groupes américains doivent en effet dévoiler leurs performances trimestrielles dans les tous prochains jours, en particulier des établissements financiers tels que JP Morgan Chase, Morgan Stanley ou Citigroup vendredi.

En attendant, Wall Street a rouvert en légère hausse après son lourd recul de vendredi... malgré un avertissement lancé par le fabricant de semiconducteurs AMD qui perd 3%, rien de spectaculaire.

Aucune statistique n'est attendue ce lundi, mais les opérateurs peinent à digérer le rapport sur l'emploi américain publié vendredi : ils globalement mal accueilli par les marchés obligataires qui poursuivent leur dégradation.

Les 'Gilts' britannique se font littéralement tabasser avec +22% à 4,46%: ils renouent avec les pires niveaux affichés le 28 septembre dernier (jour du 'flash krach').

Nos OAT et les Bunds s'en sortent mieux avec seulement +2 ou +2,5Pts de base.

Aux Etats-Unis, les T-Bonds varient peu (étroites fluctuations autour de 3,88/3,89%).

'Alors que la Fed semble toujours d'humeur 'faucon' et que les économies américaine et mondiale sont en difficulté, nous nous attendons maintenant à ce que le S&P 500 baisse davantage que nous ne le pensions auparavant', estimait vendredi soir Capital Economics.

Du côté des valeurs à Paris, Renault gagne plus de 3% alors que le constructeur automobile est actuellement engagé 'en confiance' dans des discussions avec Nissan autour d'initiatives continues pour renforcer la coopération et l'avenir de leur alliance... mais les observateurs retiennent qu'il serait surtout question d'un désengagement de Renault dans Nissan, de 43% vers 15% selon la partie japonaise.

TotalEnergies perd 2% sur fond des blocages des dépôts en France (reconduit pour 24H par la CGT), blocages qui amènent la compagnie énergétique à proposer d'anticiper au mois d'octobre la négociation annuelle obligatoire avec les partenaires sociaux, qui était prévue en novembre.

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