(CercleFinance.com) - Après avoir testé, voir enfoncé des niveaux de rendement remontant à mi-septembre(OAT) ou fin août (BTP) les principales dettes souveraines européennes semblent hésiter à glisser encore plus bas.

Le retournement est spectaculaire, surtout depuis le 8 novembre : nos OAT se sont détendus de 2,90 à 2,20% (après que leur rendement ait culminé vers 3,03% les 12 et 21 octobre).

C'est comme si les stratèges avaient réduit leurs anticipations de 3 tours de vis de la BCE avec un objectif abaissé à 2,25% contre 3% il y a 2 mois.

Aux Etats Unis, les T-Bonds viennent également d'effacer 70Pts de 4,1 vers 3,40% (soit 50 +25Pts en moins par rapport aux anticipations de début octobre).

En ce jeudi, nos OAT se dégradent de +4Pts vers 2,2840%, les Bunds de +3Pts vers 1,817% et les BTP italiens de +7,5Pts vers 3,6850%.

Aucun chiffre 'macro' à se mettre sous la dent ce jeudi en Europe ou au Royaume Uni: les 'Gilts' se retendent de +7Pts vers 3,116% (notons que les prix immobiliers ont subi une chute d'ampleur historique de -2,3% en Angleterre en novembre).

Outre-Atlantique, les T-Bonds se dégradent de 6Pts à 3,468%, ce qui prend un peu à contrepied ceux qui ont suivi le signal positif d'un pullback sous 3,50%, l'ex-zénith de la mi-juin.

Côté chiffres, la seule publication au programme c'était les inscriptions aux allocations chômage aux Etats-Unis qui progressent de +4.000 à 230.000, conformément aux attentes.

Les craintes que suscitent la santé de l'économie et la menace d'une prochaine récession (grosse inversion de la courbe des taux aux US) sont loin d'être dissipées, alors que l'inflation -qui certes ralentit- se situe encore partout à des niveaux très élevés.

Copyright (c) 2022 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

contador